J’ai testé pour vous l’adoption de poules de races locales

Cela fait des années que la Communauté de Communes du Pays de Mormal lance, à chaque début d’année, l’opération “des poules de races locales en Pays de Mormal“. J’ai adhéré à l’idée  il y a cinq ans avec deux poules de Bourbourg. Puis, l’année suivante, comblée, je me réinscrivais pour adopter deux poules d’Hergnies. Depuis, je suis fan et j’achète une poule chaque année en commerce. Ma dernière venue, une “cou-nu”, une race de poule domestique originaire de Transylvanie. Mais pour mettre un peu d’ordre, j’ai également acquis il y a un an un coq, un beau Gaulois ! Hé oui, entre poupoules et cacophonie dans le poulailler, il me fallait bien un mâle pour mettre un peu d’ordre. Habitant en lisière de la forêt de Mormal, il fallait aussi un chef protecteur pour défendre cette petite basse-cour et aussi pour stimuler la reprise de ponte des œufs. Cette année, je vais me réinscrire pour adopter deux Coucou des Flandres… en espérant que le dossier d’inscription soit retenu.

Une grande fermette, une grande famille avec trois garçons, des restes alimentaires qui finiront en gestes écologiques. Voilà un peu mon idée dans ces adoptions. Avoir des poules, c’est de l’occupation, un peu de travail et beaucoup d’œufs, “100 % jardin“, une vraie fierté pour la campagnarde d’adoption que je suis.

Et puis, avec ses poules, on se lie d’amitié. On les observe. Elles font rire dans leur façon de vivre et de communiquer. Attendez-vous à ce qu’elles viennent picorer à vos pieds lorsque vous bêchez… miam miam les vers de terre !

Chaque race de poule a ses spécificités. Par exemple, la poule d’Hergnies est une poule craintive, sauvage. Je n’ai jamais su la faire venir manger dans ma main. Saviez-vous qu’elle pond des œufs blancs ? Des bons gros œufs ! Et d’ailleurs, c’est une excellente pondeuse. Quand à la poule de Bourbourg, c’est plutôt une grosse mèmère, bonne pondeuse mais excellente couveuse. Néanmoins, elle pond moins d’œufs que la “Hergnies”. Elle non plus, elle ne vient pas picorer dans la main, mais elle sait s’approcher.

Concernant leur chair, je ne sais pas. Je n’en mange pas. Trop attachée à elles ! Et puis, les consommer ça n’était pas le but de ces adoptions. L’idée était plutôt de réduire les déchets organiques du foyer familial, d’avoir des œufs frais tous les jours pour mes bons petits gâteaux et qu’elles m’aident à désherber le jardin. Mission accomplie avec grand succès. Chaque semaine la poubelle des ordures ménagères est quasiment vide, contrairement à la celle des recyclés.