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Le Pays de Mormal se dotera-t-il d’une piscine écologique ou d’une piscine couverte ?

Le Pays de Mormal se dotera-t-il d’une piscine écologique ou d’une piscine couverte ?

C’est un dossier qui date de plus de vingt ans à l’époque où le territoire du Pays de Mormal n’avait pas encore fusionné avec les quatre intercommunalités du Quercitain, Bavaisis, Maroilles et de la vallée de l’Aunelle et de la Rhonelle. Le Quercitain n’avait alors pu s’entendre sur un projet de piscine sur son territoire, et le dossier a vite été rangé au placard. Une vingtaine d’années plus tard, c’est un projet que la ville du Quesnoy défend ardemment par la voix de sa maire, Marie-Sophie Lesne. Il est réapparu plus concrètement lors de la réhabilitation de la base de loisirs et a fait même l’objet d’une étude en 2017 commandée par la ville du Quesnoy. Une étude portant sur un bassin écologique qui s’intégrerait à la zone touristique de l’étang du Pont-Rouge, étang, qui reste le seul endroit où se baigner en été, mais victime de la prolifération de cyanobactéries de façon récurrente, empêchant souvent la baignade en période estivale.

Aujourd’hui, l’assemblée communautaire semble ouverte à la réflexion. « Tous les enfants doivent avoir l’opportunité d’apprendre à nager. Cette réflexion doit répondre à cette préoccupation majeure », souligne Jean-Pierre Mazingue, président de la communauté de communes du Pays de Mormal. La ville du Quesnoy a fait un appel du pied au Pays de Mormal, il y a deux ans. Et un groupe de travail avait été constitué, se rendant même à Dour en Belgique, où ce type d’équipement, un bassin écologique, existe.

 

Une question de coûts

La réflexion est aujourd’hui plus avancée puisque le Pays de Mormal, 48 000 habitants, examine la possibilité de créer une piscine écologique ou un bassin couvert sur son territoire. « On étudie deux projets, une piscine extérieure écologique portée par la ville du Quesnoy qui souhaite que la communauté de communes soit maître d’ouvrage, ou une piscine classique couverte. J’ai demandé à la ville du Quesnoy de réactualiser son projet, en investissement et en fonctionnement. Il faut établir le coût de fonctionnement et d’investissement aussi d’une piscine classique », affirme Jean-Pierre Mazingue.

Ces deux projets « n’ont pas la même dimension en termes d’investissement. La piscine écologique, c’est 1,5 voire 2 millions d’euros. La piscine classique, c’est un investissement de 8 millions. Après, c’est un choix », reconnaît Jean-Pierre Mazingue. Ce dernier souhaite que l’intercommunalité, qui prend en charge le transport de ses scolaires aux piscines situées « dans un rayon acceptable », analyse aussi finement les frais de fonctionnement d’un tel équipement.

 

Par Estelle Baillieux / LA VOIX DU NORD
Temps de lecture : 3 min
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