Durant ce temps, le personnel a aspiré à du repos après un démarrage en trombe, mais a aussi travaillé d’arrache-pied pour que l’année 2024, qui sera la première année entière de fonctionnement, réserve de belles surprises aux visiteurs. Le premier rendez-vous marquant de la saison sera l’inauguration du banc, offert au musée par la Fédération néo-zélandaise de rugby, accompagnée d’une bénédiction maorie. Cet événement, fixé au samedi 10 février, à 14 h 30, sera ouvert au public. Il interviendra quelques jours après la fête nationale de la Nouvelle-Zélande, le 6 février, qui a donné aux Maoris les mêmes droits que les colons britanniques . D’ores et déjà, le musée est en contact avec les écoles. Car l’équipe du musée va s’atteler à travailler avec les équipes pédagogiques des établissements scolaires. « Certes, il y a l’aspect historique, mais aussi le devoir de mémoire, qui est fort chez les jeunes Néo-Zélandais. Il faut le partager avec les écoles primaires et secondaires, surtout dans le contexte du monde actuel », soulignent de concert Blandine Demailly, assistante de direction et Adele McNutt, chargée de communication néo-zélandaise.
Un « accueil spécial » pour les Néo-Zélandais
L’autre temps fort sera l’ANZAC Day, le 25 avril, et qui sera commémoré au Quesnoy le dimanche 28 avril. « Nous allons nous greffer aux célébrations municipales. Ce sera le premier ANZAC Day du musée », indique Blandine Demailly. Pour ce faire, des animations ont été concoctées durant quatre jours avec au programme des visites guidées qui incluront le musée, les remparts. Le musée s’attend à recevoir à cette occasion de nombreux Néo-Zélandais et d’Australiens, et leur réserve un « accueil spécial ». « On va leur faire découvrir les alentours, la gastronomie. Ils sont très friands de cela. Nous avons reçu déjà beaucoup de demandes, et des réservations », indique-t-on au musée. « Historiquement, les jeunes Néo-Zélandais vont à Gallipoli. L’idée est de donner au Quesnoy la même ampleur que Gallipoli. Le Quesnoy est inscrit dans le tourisme de mémoire. L’idée est que les visiteurs puissent rester quelques jours sur place », livre Adele McNutt. Et puis, il y a toute la fidélisation des visiteurs locaux à entretenir, pour qui le musée se veut être « un lieu de vie » à l’image du projet de parc à l’extérieur du musée, qui sera ouvert au public.
Le musée néo-zélandais de la Libération – Te Arawhata, 18 rue Achille-Carlier, au Quesnoy. Réouverture le 31 janvier de 9 h 30 à 17 h. Tarif : 15 euros ; 5 euros pour les habitants du Pays de Mormal. www.nzliberationmuseum.com.
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