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Pour réduire ses ordures, pourquoi pas adopter des poules ?

Depuis 2018, la communauté de communes des Pays de Mormal propose à ses habitants d’acheter deux poules de races locales afin de réduire leurs biodéchets ménagers. Une initiative en partenariat avec le Centre régional de ressources génétiques et la ferme Bauduin à Rosult.

Pour réduire ses ordures, pourquoi pas adopter des poules ?

« Chaque année depuis 2018, on propose aux habitants d’adopter un couple de poules de races locales, pour, à la fois, préserver les races locales et promouvoir une autre façon de gérer ses biodéchets, explique Camille Labard, chargé de mission de prévention des déchets à la communauté de communes des Pays de Mormal. Ces poules-là peuvent manger les déchets de table et produire des œufs. »

Les inscriptions se finissent le 10 février, seuls les premiers inscrits auront la possibilité de recevoir les poules. Les autres seront mis sur la liste d’attente pour l’année prochaine.

10 euros pour deux poules

Les habitants pourront venir les chercher samedi 22 mars au matin à la caserne Clarke de Landrecies. « On fait ça, sur seulement une matinée pour éviter de trop stresser les poules et que cela se passe rapidement », souhaite Camille Labard. En tout, deux cents poules seront vendues pour cent foyers. Le prix pour deux poules est de 10 euros. « On en conseille deux parce que la poule est un animal assez social, c’est toujours mieux si elles sont par deux », confie la chargée de mission. Au total, il y aura quatre races locales, la poule d’Hergnies, d’Estaires, de Bourbourg et la Coucou des Flandres.

Les organisateurs du projet demandent aux receveurs des gallinacées d’envoyer la quantité de biodéchets qu’ils donnent à leurs deux animaux pendant un mois ainsi que le nombre d’œufs pondus sur la même période. « Ça nous permet d’avoir des chiffres supplémentaires pour voir combien de biodéchets peuvent être sauvés des ordures ménagères grâce aux poules. » En moyenne, une poule picore jusqu’à cent cinquante kilogrammes de déchets par an.

Par Lucas Pirart-Gutierrez (CLP) / LA VOIX DU NORD
Temps de lecture : 1 min
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